72 research outputs found

    Elaboration de stratégies de veille pour les structures offrant un accompagnement aux start-up: les exemples de Genilem et de la Fongit

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    Le principal avantage d’une start-up est son agilité et sa capacité d’adaptation à l’environnement, notamment à travers des solutions innovantes. L’information et la veille constituent donc pour elles des enjeux vitaux. Les structures qui les soutiennent ont donc elles-mêmes besoin d’un dispositif de veille particulièrement efficace pour apporter une réponse pertinente à leurs attentes. Cette étude poursuit deux objectifs. Le premier consiste à déterminer les besoins en matière de veille de deux organisations qui proposent un accompagnement à des start-up : Genilem Vaud-Genève avec son programme de trois ans de coaching destiné à des entreprises de tout secteur, et la Fongit, un incubateur spécialisé dans les sociétés high-tech localisé à Plan-les-Ouates. Ce travail s’intéresse non seulement aux besoins liés à l’activité de conseil, mais aussi à ceux qui concernent la gestion et l’élaboration de la stratégie de l’organisation. Le second objectif vise à repérer des besoins similaires dans les deux structures et à définir une réponse commune à ces derniers. Les données ont été récoltées à travers une vingtaine d’entretiens avec trois catégories de participants : des dirigeants de start-up coachés, des collaborateurs des structures d’accompagnement et des représentants de deux autres organisations qui offrent un soutien aux entrepreneurs : l’OPI et le GCC. Afin de récolter davantage d’informations auprès des entreprises suivies, un questionnaire a été adressé à une majorité d’entre elles. Ce dernier n’a, toutefois, reçu que 7 réponses sur une cinquantaine d’envois. Les résultats nous ont permis de dresser deux listes d’une quinzaine de recommandations adressées à chacune des deux organisations. Elles portent sur des thématiques de veille dont une partie se recoupe, comme les sources de financement des entreprises ou les méthodes d’accompagnement, mais aussi sur l’instauration d’outils de partage comme l’introduction d’un groupe Facebook pour Genilem. Plusieurs besoins se recoupent, mais les informations elles-mêmes utiles à l’une des organisations le sont rarement à l’autre. Nous avons, toutefois, dégagé quelques propositions de dispositifs communs, par exemple, pour la veille sur les techniques de management ou les sources de financement. Dans le cas de la veille sur les secteurs économiques, ni la Fongit, ni Genilem n’ont les moyens de l’effectuer. Ce rôle ne peut donc être dévolu qu’à d’autres partenaires comme l’OPI ou des clusters tels qu’Alp ICT. Au final, ce travail devrait aider à la fois la Fongit et Genilem à améliorer leurs pratiques de veille, mais également apporter une contribution à une réflexion politique sur le dispositif de soutien à l’entrepreneuriat des cantons de Vaud et Genève

    Développement d'une formation e-learning sur les Linked Open Data dans les bibliothèques

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    Avec l’arrivée du web sémantique, les bibliothèques doivent prendre la décision si oui ou non elles veulent participer à cette évolution. Pour ce faire, les professionnels de l’information doivent disposer d’un minimum de connaissances sur son fonctionnement et ses enjeux. Ce travail a pour objectif de transposer une formation existante en présentiel vers un environnement numérique afin de réaliser un dispositif de formation en ligne sur les Linked Open Data dans les bibliothèques, adapté aux besoins des collaborateurs de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. Les questions de recherche guidant ce travail concernent des aspects de facteurs clés de réussite d’une formation e-learning, le respect des contraintes organisationnelles, techniques et temporelles, les différences de développement d’un cours en ligne et d’un cours en présentiel, et la pérennité d’une telle formation. Après un tour d’horizon sur le e-learning, deux formations concernant les Linked Open Data dans les bibliothèques sont analysées. Ensuite, la méthodologie ADDIE, constituée de cinq phases, a été appliquée : l’analyse des besoins, la conception, le développement, l’implémentation et l’évaluation. Dans un premier temps, les besoins et les attentes des futurs apprenants et du prescripteur ont été recueillis, permettant de définir l’étendue du projet et les objectifs de la formation. Dans une deuxième phase, ces informations ont servi à concevoir le cours en ligne et à définir les modes d’accompagnement, d’interaction et d’évaluation, ainsi qu’à choisir la plateforme en ligne. Les présentations existantes ont été transposées dans l’environnement numérique en y ajoutant des nouveaux contenus, des exercices et des tests. Dans cette étape, la structure générale et la navigation ont été créées, et une première évaluation de la formation a été effectuée. En ce qui concerne les phases de l’implémentation et de l’évaluation, qui ne sont pas couvertes par ce projet, des recommandations et un script ont été développés. Des recommandations stratégiques sur la valorisation de la formation ont été formulées pour promouvoir le cours en ligne auprès des collaborateurs de la BCUL et au-delà de l’institution, car il s’agit d’une formation ouverte, accessible par tous. Certains obstacles d’ordre technique et technologique ont été rencontrés lors de la réalisation de ce cours. Néanmoins, les objectifs annoncés ont pu être atteints et la formation est actuellement disponible en ligne

    Valorisation de la fonction information et choix d'indicateurs: exemple de la bibliothèque de l'IHEID

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    Se questionner sur sa valeur, c’est-à-dire sur sa performance et son impact sur son environnement, est, en 2016, le lot de nombreuses bibliothèques. En témoignent l’organisation de conférences, la parution d’ouvrages et de numéros spéciaux dans les revues professionnelles consacrées à cette problématique. En effet, l’apparition des nouvelles technologies de l’information a démocratisé l’accès à toutes formes de ressources documentaires et a changé les habitudes des consommateurs. Elles constituent ainsi des concurrentes redoutables pour les services d’information quels qu’ils soient, puisqu’elles permettent un accès rapide, en tout lieu et sans intermédiaire à l’information. Le concept même de bibliothèque a parfois été remis en cause par les autorités tutélaires qui, de fait, coupent dans les budgets alloués aux bibliothèques. Pour défendre leur position et pour démontrer qu’elles sont indispensables, les bibliothèques ont commencé à mettre en place toute une série de mesures visant à évaluer leurs services mais également à les valoriser. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce travail de Bachelor. Nous proposons de mettre en valeur la bibliothèque de l’IHEID auprès de ses organes décisionnels. Démontrer sa valeur est une chose, la démontrer avec des chiffres en est une autre. En effet, il ne s’agit pas de simplement exprimer que l’on est essentiel. Il est nécessaire de le faire, données à l’appui. Ceci permet d’en apporter la preuve et de garantir un meilleur impact au message que l’on souhaite faire passer. C’est à cette tâche que nous nous sommes attelée, en proposant des axes de valorisation desquels ont découlé des indicateurs susceptibles d’être communiqués. Ceci a été réalisé sur la base d’analyses des contextes externe et interne du service d’information. Les résultats que nous avons obtenus s’articulent autour de plusieurs axes. L’on relève : la contribution de la bibliothèque à l’attractivité de l’école, notamment au travers de son travail pour les étudiants. L’on met en avant également sa capacité à rendre plus visible l’Institut, puisque cela participe à améliorer son image de marque. Ce sont là diverses problématiques qui sont, dans le contexte concurrentiel des universités du monde entier, chères aux différents organismes de tutelles

    Comment promouvoir l'intelligence économique en Suisse: propositions concrètes et opérationnelles pour la mise sur pied d'une association professionnelle en intelligence économique en Suisse romande

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    Ce travail de bachelor a pour but la rédaction d’une série de propositions concrètes et opérationnelles en vue de la mise sur pied d’une association professionnelle en Intelligence économique (IE) et veille stratégique en Suisse romande. Cette association doit avoir pour but de fédérer les professionnels de l’IE et de promouvoir la profession. Pour faire ces propositions, ce travail s’articule autour de quatre axes de recherche : revue de la littérature professionnelle, benchmark des associations existantes, entretiens avec les professionnels de l’IE et enquête auprès des professionnels. Chacun de ces axes a permis de mettre en évidence à la fois les besoins en Suisse romande en termes d’IE mais aussi les attentes des professionnels vis-à-vis de l’existence d’une association professionnelle. Nous proposons, au terme de notre travail, 24 propositions. Ces propositions sont : soit des obligations, c’est-à-dire qu’elles sont considérées comme indispensables soit des recommandations, c’est-à-dire qu’elles peuvent encore être discutés, mais méritent toute l’attention de l’association soit des propositions simples, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’urgence dans leur application. Ces propositions sont réparties en quatre thèmes : Administration de l’association Evénements et rencontres Missions et objectifs Proposition de valeu

    Etude sur l'implantation d'une démarche d'innovation à la Bibliothèque de l'EPFL

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    L’innovation est au coeur du développement actuel des services marchands mais également des services non marchands. Les bibliothèques académiques n’échappent pas au phénomène puisque depuis quelques années, les changements d’usages, notamment de la part des étudiant-e-s, professeur-e-s et chercheurs-ses les ont obligés à repenser leurs services. Partant de ce constat, ce travail décrit l’étude menée pour identifier les principes élémentaires concernant l’implantation d’une démarche d’innovation en bibliothèque académique. Ce travail rend compte de l’analyse de l’existant sur la situation actuelle de la Bibliothèque de l’École polytechnique de Lausanne (EPFL) en ce qui concerne ses pratiques en matière d’innovation. Puis, il propose un état de l’art sur les principes du pilotage de l’innovation en bibliothèque. Ce chapitre de l’étude fait un rapide tour d’horizon des choix stratégiques qui peuvent permettre à un-e responsable de susciter et d’ancrer l’innovation au sein d’une bibliothèque. On y découvre qu’il est important de définir une structure organisationnelle appropriée, de bien choisir les équipes qui vont travailler sur des projets d’innovation et de savoir détecter les facteurs favorables ainsi que de limiter les facteurs pouvant nuire au processus d’innovation. De plus, ce chapitre met en exergue les méthodes et outils utiles à la formalisation de la démarche d’innovation. Outre l’élaboration d’une stratégie et d’un processus qui contient les différentes étapes propres au pilotage de l’innovation, d’autres outils tels que le « design thinking » ou l’ « UX design » témoignent de la capacité des bibliothèques à apprivoiser des outils venus d’autres secteurs d’activités pour les aider à innover. Une enquête réalisée auprès de 56 bibliothèques académiques complète cet état de l’art dans le sens où elle permet d’avoir un aperçu des pratiques en matière de management de l’innovation de bibliothèques similaires, d’un point de vue des services qu’elles offrent à leurs usagers-ères, à celle de la bibliothèque de l’EPFL. Les résultats de l’enquête, tout comme ceux de l’analyse de l’existant et de l’état de l’art forment la base d’une série de propositions d’actions à mener à la Bibliothèque de l’EPFL afin qu’elle puisse formaliser sa démarche d’innovation

    Intelligence économique: terminologie et maturité de la discipline : approche comparée

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    Ce travail de bachelor a pour but de comparer la maturité de l'Intelligence économique dans plusieurs pays à savoir : les Etats-Unis, le Canada, l'Angleterre, la France et la Suisse. Ceci afin de pouvoir démontrer s’il existe une pratique helvétique en Intelligence économique, par rapport aux pratiques étrangères. Pour cela il a été nécessaire de comprendre le vocabulaire utilisé dans chacun de ces pays ainsi que les termes utilisés : Intelligence économique, Competitive Intelligence, Business Intelligence, Market Intelligence et de les placer dans des contextes géographiques et culturels. Il a également été nécessaire de déterminer leur champ d'application. Il s'agissait ici, de définir si leur orientation était plutôt militaire, marketing ou concurrentielle par exemple et de déterminer auxquels des trois piliers de l’IE (veille, protection, influence) ces définitions appartiennent. Un état de l'art sur les formations en IE dans ces pays ainsi que sur le nombre de thèses publiées sur le sujet ont permis de déterminer la maturité de cette discipline dans le monde académique. Les résultats ont démontré que les Etats-Unis et la France sont les plus avancés en termes de formations. La Suisse quant à elle, a publié autant de mémoires que le Royaume-Uni et le Canada. Il a également été fait un état de l'art sur le nombre d'associations professionnelles ainsi que sur les manifestations régulières en Intelligence économique. Cela nous a permis de voir dans quel pays la profession est la plus active. Nous avons pu observer une grande activité professionnelle au Canada et en France, en comparaison aux Etats-Unis qui ne possèdent que très peu d’évènements et d’associations spécialisées en IE. Tous ces résultats mis en parallèle nous ont donné un aperçu général des pratiques de l’IE à travers le monde, et ainsi permis de situer la pratique suisse. Il s’est avéré que contrairement à la France, l’Etat n’est pas impliqué dans le développement dans cette discipline. L'Intelligence économique en Suisse a besoin des professionnels et du monde académique pour se développer. Comme en 2003, lors du lancement de la première formation en IE, initiative de J. Deschamps. Ces résultats ont également démontré que nous ne sommes finalement pas aussi en retard comparé aux autres pays

    Pratiques et besoins de veille dans les PME de Suisse romande

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    Cette étude, réalisée dans le cadre du Bachelor en Information documentaire de la Haute école de gestion de Genève, a pour objectif de présenter les résultats issus de l’enquête intitulée « Pratiques et besoins de veille dans les PME de Suisse romande ». Le présent travail a été mené en collaboration avec la société genevoise Geneva Intelligence. L’idée était d’obtenir une meilleure vision des perceptions, pratiques et besoins des responsables de PME suisses romandes dans le domaine de l’intelligence économique (ci-après : « IE ») et de la veille. Pour ce faire nous avons réalisé cette étude en deux parties. La première partie se consacre aux notions d’IE et de veille, et l’utilisation qu’en font les PME. La revue de la littérature nous a permis de constater très rapidement que les grandes entreprises, parfaitement conscientes que leur compétitivité en dépend, tirent des bénéfices de ces disciplines depuis maintenant de nombreuses années. Au contraire, les PME suisses romandes manifestent peu d’intérêt pour la question, ceci malgré des efforts de sensibilisation. La deuxième partie de notre étude propose une analyse détaillée des résultats de l’enquête, suivie d’une réflexion menée à partir des différents constats qui en sont issus. Ainsi, nous analysons la perception des dirigeants s’agissant de l’IE et de la veille, de même que le potentiel de développement de ces disciplines dans les PME romandes. Nous mettons en évidence les obstacles et les types d’outils nécessaires à la mise en place de processus de veille formalisés. Nous nous interrogeons finalement sur l’utilité d’une aide de la part des organismes de soutien (telles que les chambres de commerce et les fédérations professionnelles). Eu égard aux résultats obtenus et à la suite d’une réflexion approfondie, nous constatons que l’IE reste relativement méconnue et sous-exploitée par les responsables. Parmi les quatre composantes de l’IE, la pratique liée à la veille est indiscutablement la plus développée. Malheureusement, les pratiques de l’IE restent majoritairement peu formalisées, irrégulières et ne sont pas systématiques. Les responsables peinent à dégager du temps pour s’y consacrer et connaissent des difficultés à synthétiser efficacement les informations collectées. Les agences spécialisées dans l’IE et la veille ainsi que les organismes de soutien sont très peu sollicités, quand bien même notre étude démontre que les responsables suisses romands ont encore passablement besoin de soutien, notamment pour tirer le meilleur profit possible de la mise en place d’une démarche d’IE

    Evaluation de la qualité des résultats de la veille: comparaison des plateformes Digimind, Sindup et MyTwip

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    Les plateformes de veille sont des « outil[s] développé[s] par des sociétés spécialisées qui [ont] pour but de collecter, d’analyser, synthétiser et diffuser l’information que l’on peut trouver sur Internet » (Winello 2011). Notre projet de recherche consiste à évaluer la qualité de la veille des plateformes Digimind, Sindup et MyTwip sur la base des résultats retournés. Il est considéré comme innovant car s’il existe de nombreuses publications qui comparent ces outils selon les fonctionnalités à disposition, aucune étude ne propose à l’heure actuelle d’effectuer un classement selon notre approche. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’un mandat proposé par la Haute école de Gestion afin de contribuer au développement d’une plateforme de veille. Notre étude doit répondre aux deux objectifs suivants : • Proposer une méthode innovante d’évaluation de la qualité des plateformes de veille Digimind, Sindup et MyTwip sur la base des résultats retournés, • Définir quelle plateforme est la plus performante au regard de cette évaluation. Pour ce faire, elle se compose de trois grandes parties : Une première partie théorique, composée de la revue de littérature, permet de cerner le cadre conceptuel, aborder les notions et métriques propres à l’évaluation de la recherche d’information, prendre connaissance des trois plateformes étudiées et procéder à un état de l’art des comparatifs d’outils de veille existants. Une deuxième partie technique expose la méthodologie que nous avons développée afin de mener à bien ce comparatif. Nous y détaillons nos plans de veille et de recherche, les indicateurs sélectionnés pour définir la qualité des plateformes, leurs paramétrages, ainsi que la récolte des résultats. Enfin, en dernière partie, nous analysons les résultats de la veille obtenus sur chacune des plateformes et nous les interprétons de manière à définir la plateforme la plus performante. Conscientes des limites de notre méthodologie et des résultats obtenus, nous proposons en conclusion un certain nombre de recommandations pour de prochains projets

    Intelligence Ă©conomique et politique: besoins et pratiques dans les principaux partis politiques suisses

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    Cette étude, réalisée dans le cadre du Bachelor en Information Documentaire de la Haute École de Gestion de Genève, a pour objectif de déterminer les pratiques actuelles et les besoins futurs en Intelligence économique (IE) dans les cinq plus grands partis politiques suisses. Pour mener à bien cette étude, une introduction théorique a été réalisée afin de cerner le sujet et présenter les différentes notions abordées lors de l’enquête. Plus particulièrement l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine de la communication d’influence, des relations publiques et du marketing politique ainsi que leurs liens avec les pratiques d’IE. Afin de récolter les données, un questionnaire a été envoyé aux parlementaires et secrétariats fédéraux et cantonaux des cinq plus grands partis politiques suisses, à savoir l’UDC, le PS, le PLR, le PDC et Les Verts. De plus, des interviews ont également été menées avec certains politiciens et professionnels afin d’enrichir et approfondir l’analyse. Voici les résultats importants qui ressortent de cette enquête : - Les dangers apportés par les TIC dans les processus politiques ne sont pas compris dans leur globalité ; - L’IE est encore une thématique vague pour la classe politique suisse ; - Les pratiques en IE ne sont pas uniformes entre les partis politiques ; - En comparant les trois piliers de l’IE, on constate des manques de pratiques au niveau de la veille et de la protection des informations par rapport à l’influence ; - De manière générale, les prestations en IE ne suscitent pas un grand intérêt auprès de la classe politique suisse ; Il reste donc encore un grand travail de sensibilisation à faire concernant l’usage des nouvelles technologies et leur impact sur les processus politiques. De plus, la valeur ajoutée de l’IE est encore trop méconnue de la classe politique. Il est donc nécessaire de continuer à promouvoir cette discipline sur tous les terrains, y compris en dehors de la sphère de l’entreprise. Un état du marché des entreprises suisses proposant des services qui peuvent répondre aux besoins en IE des partis politiques a également été réalisé. Il se trouve que plus de 3000 entreprises présentes en Suisse sur le marché très large de l’IE (veille, protection, influence) ont été recensées dont 40 qui couvrent complètement le spectre de l’IE. La veille est le domaine de l’IE le moins représenté sur le marché

    Quel service d’information, de veille et de gestion des connaissances dans les organismes de soutien économiques romands ?: cas appliqué à CimArk

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    Les organismes de soutien économiques romands ont tous la même mission : promouvoir l’innovation dans leur canton. Mais l’innovation peut être traitée selon plusieurs angles. Si le but encouru est le même, les domaines d’activités sont souvent très variés. Pourtant, des thématiques qui sont sans lien peuvent se révéler utiles l’une à l’autre. Cette étude poursuit deux objectifs. Le premier consiste à déterminer les besoins en veille et en recherche d’informations chez CimArk, organisme de soutien économique du canton du Valais. Le second objectif vise à proposer des solutions pour la mise en place d’un service de veille au sein de l’entreprise. La phase préliminaire du projet a permis de mettre en lumière la problématique de la gestion des connaissances. Cinq organismes de soutien économiques, représentants les cantons romands, ont dans un premier temps été interrogés. Les entretiens de ceux-ci ont permis de déceler des caractéristiques communes : les entreprises sont réparties sur plusieurs sites et il y a une nécessité de faire circuler l’information à l’interne. Dans un second temps, une série d’entretiens chez CimArk a été menée. En effet, en 2011, l’entreprise possédait une cellule d’intelligence économique. Des entretiens avec les collaborateurs ayant connu ce service ont été menés. Notre expérience personnelle ainsi qu’un questionnaire transmis auprès de tous les collaborateurs CimArk ont permis d’étoffer les réponses. Le taux de participation a été de 83% ce qui a permis d’avoir des données représentatives. Un projet interne a également complété les données. En effet, durant cette étude, le projet Innoboard est né. Celui-ci avait pour but de déceler les inconforts au travail des collaborateurs. Ce travail a pu bénéficier des réponses de ce projet. Les résultats de ces différentes enquêtes ont permis de dresser une liste de prestations relatives au nouveau service de veille. Celui-ci a été baptisé le service KIM pour Knowledge and Information Management. Ce nom a été choisi car les concepts de la gestion des connaissances et du Record Management se sont ajoutés à la veille et à la recherche d’informations. Au final, ce travail devrait permettre à CimArk de mettre en place un nouveau département de veille et de gestion des connaissances sur la base des besoins des collaborateurs. Ce travail met en exergue le fait que l’entreprise doit être comprise comme un mécanisme social et que la clé d’un tel service réside dans la stratégie et l’intelligence collective
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